«Si vous cherchez dans tout l’univers, vous ne trouverez personne méritant davantage d’amour et d’affection que vous-même.» Le Bouddha

L’auto-compassion naît avec la reconnaissance de l’imperfection inhérente à la condition humaine, de notre fragilité.

Nous avons tous besoin d’auto-compassion.

Tous les êtes humains connaissent des difficultés, rencontrent la perte, le deuil, les doutes, la peur, la colère, l’injustice, la honte, le chagrin. Cela fait partie de notre vie humaine.  A partir du moment où nous pouvons reconnaître que nous ne sommes pas les seul(e)s à ressentir ce que nous ressentons, que partout dans le monde d’autres personnes vivent la même chose que ce que nous traversons en ce moment dans notre vie, nous pouvons commencer à relâcher nos contractions.

Selon Kristin Neff, l’auto-compassion réunit 3 attitudes fondamentales:

  •  se considérer avec bienveillance, 
  •  reconnaître son humanité, en partage avec tous les humains,
  • la pleine conscience et la non-idendification aux émotions, au mental.

La réunion de ces trois attitudes permet d’être réellement auto-compatissant(e).

L’auto-compassion, c’est :

  •  accepter de se laisser toucher par sa propre douleur, par sa vulnérabilité, 
  • se réconforter de manière active, comme on le ferait avec un ami proche,
  • développer un regard, une écoute sans jugement, de manière bienveillante et compréhensive, sans s’attacher à l’émotion, aux histoires que le mental nous raconte.

L’auto-compassion est une base essentielle de l’amour de soi et le fondement d’une relation saine avec les autres. 

L’auto-compassion n’est ni une forme d’apitoiement sur soi, ni de la complaisance, bien au contraire elle permet de prendre du recul, de sortir de « l’auto-absorption », de prendre la responsabilité de ses propres besoins. Pour autant, elle n’est pas égoïste : les dernières recherches montrent que les personnes qui font preuve d’auto-compassion ont tendance à être plus attentionnées, d’un plus grand soutien dans leurs relations interpersonnelles, et plus susceptibles de faire des compromis lors de désaccords.

Les dernières recherches en neurosciences montrent que l’auto-compassion est un aspect important de la résilience émotionnelle

Il n’est jamais trop tard pour apprendre l’auto-compassion.

A tous les âges de la vie,  elle reste une compagne précieuse, une base incontournable pour traverser les changements de manière plus paisible. 

Elle est nécessaire dans notre vie professionnelle et sociale pour faire face aux défis que nous avons à relever ( maladie, deuil, vieillissement, changement de vie, etc…).  Elle s’avère indispensable pour les professionnels de la relation d’aide, pour les soignants, enseignants et pour toutes les professions soumises à un fort degré de stress. Elle leur permet d’éviter le burn-out tout en offrant une meilleure qualité de présence.

Elle constitue une base indispensable pour nos relations sociales, familiales, amicales, amoureuses.

Pratiquer l’auto-compassion, c’est découvrir que nous ne sommes pas seuls, qu’il y a toujours avec nous une personne aimante et bienveillante qui nous accompagne. 

Vous souhaitez apprendre l’auto-compassion, ressentir plus d’amour pour vous-même ?

 Je vous accompagne en individuel sur rendez-vous par Zoom ou en cabinet dans le Sud Luberon. Tarif : 65€ pour une heure incluant l’enregistrement d’une méditation guidée personnalisée pour continuer à pratiquer chez vous.

Séance à domicile possible, me contacter. 

Pour les séances sur zoom, le virement bancaire s’effectue 48h avant la séance. Prendre rendez-vous

Je vous propose le programme officiel MSC Mindful Self-Compassion sur 8 semaines. 

Vous êtes un professionnel ?  J’interviens sur demande dans les centres médicaux pour les professionnels de la santé, dans les crèches pour les professionnels de la petite enfance, dans les  écoles pour les enseignants ainsi que dans les entreprises. Me contacter

Témoignages

« J’ai participé au stage organisé sur deux jours sur l’auto-compassion. Grâce à son écoute, son non-jugement, sa pleine conscience, sa douceur, sa finesse et ses perceptions, Florence a su me guider pour faire taire mon critique intérieur le temps d’une méditation et être au contact de mes émotions et de leurs blessures. Le premier pas pour les accueillir et les transcender dans l’amour de soi. Merci Florence pour ce merveilleux moment. »               Jean-Michel, 52 ans

« Mes premiers pas dans l’auto-compassion ont été d’apprendre à faire une pause quand j’étais en conflit avec mon mari. Nos disputes dégénéraient souvent, nous ne parvenions pas à nous calmer. J’en allais jusqu’à lever la main sur mon amour…Cela était absolument insupportable pour lui comme pour moi et menaçait d’abîmer considérablement notre relation. En apprenant à faire une pause d’auto-compassion petit à petit les choses ont changé : les conflits sont moins longs, moins durs, la violence physique a disparu et celle verbale a vraiment considérablement diminué. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Sans le travail avec Florence, je ne sais pas si j’aurais pu rester en couple avec mon mari, aujourd’hui notre relation est plus agréable et fluide que jamais. Les bénéfices de cette exploration sont bien là et j’en suis très reconnaissante à Florence, à mon homme et à moi. Je suis toujours amusée quand des amis me demandent pourquoi « nous voyons quelqu’un avec mon mari », alors que nous allons bien. En fait, ils prennent les choses à l’envers, c’est parce que ne le faisons que nous allons bien. »   AL, 40 ans

« Grâce aux séances individuelles avec Florence, je me suis sentie soutenue, accompagnée durant mon traitement en chimiothérapie. Dans les moments de découragement et de doute, j’ai découvert de nouvelles ressources en moi avec l’auto-compassion. Je continue à m’en servir chaque fois que je me sens fatiguée et que l’anxiété revient. Merci Florence pour ton professionnalisme et ta profonde humanité. » M, 64 ans  

« Lors des séances individuelles, je trouve un endroit où je me sens entendue, écoutée, accueillie. L’attention et la présence de Florence m’aident à porter un regard bienveillant sur moi-même et sur ce que je vis. Au fil des mois, j’ai l’impression d’apprendre un autre langage, d’être de plus en plus en paix avec moi-même. J’apprends à me débarrasser des jugements entendus enfant. Je n’ai plus peur de mes émotions, j’ai de moins en moins besoin de les étouffer avec de l’alcool et du tabac. J’ai moins peur de la vie » R, 29 ans